mardi 27 avril 2010

LINDA - HISTOIRES

Histoire no. 1 :

C’est le temps de noël et tout le monde autour de moi se presse à terminer leurs achats de cadeau. Ils s’inquiètent à savoir si leur cadeau est à la hauteur, s'il va plaire à la personne à qui il est destiné. S'il faut donner un cadeau à l’amie de la blonde du fils du cousin... Etc. Je déjeune dans la cuisine et je me mets à feuilleter le journal de Montréal que mes parents se procurent lorsqu’ils ne veulent pas nécessairement lire 45 pages à propos de la politique. Un article sur les vœux de noël d’itinérants attire mon attention. Je ressens une certaine culpabilité face à leurs souhaits. Certains souhaits sont simplement un repas chaud ou une couverture pour passer le réveillon. C’est des gens qui vivent dans la rue mais que personne ne remarque. Personne ne se rappelle de leur visage.

Histoire no. 2 :

Je suis dans l’autobus qui m’amène chez moi. C’est un assez long trajet : 50 minutes dans ce bus seulement. Il est rarement plein à craquer, il y a seulement quelques personnes debout des fois. Cette fois je me retrouve debout avec une autre femme, d’un certains âge. Premièrement, personne ne lui offre sa place mais là n’est pas le problème. Elle échappe un rouge à lèvre quand elle tente de sortir quelque chose de sn sac. Elle demande à un homme dans la vingtaine qui est assis près d’elle si il ne peut pas lui ramasser son rouge à lèvre qui s’est retrouvé à ses pieds. L’homme en question écoute son Ipod avec des écouteurs sur les oreilles et il est surpris que la madame l’interpelle. Il semble se dire qu’il ne veut pas converser avec une vieille femme alors il se retourne et fait comme si de rien était. Finalement, c’est moi qui est allé ramasser le rouge à lèvre.

Histoire no. 3 :

Un jour, je me rendais dans l’est de la ville, proche du stade olympique pour aller manger au resto avec mes amis. Ne connaissant vraiment pas le coin, j’avais vérifier le trajet en transport en commun sur l’internet avant de partir, mais une fois débarquer du dernier autobus, je ne me retrouvais plus. En appelant mes amis, leurs téléphones n’avaient pas de service alors j’ai compris qu’ils étaient encore dans le métro. J’ai essayé d’obtenir de l’aide auprès des gens dans la rue mais aucun n’a voulu répondre à mes questions. Ils pensaient que je voulais de l’argent ou leur faire signer une pétition. Après 20 minutes et 6 tentatives, je me suis fatigué d’avoir l’air aussi ridicule et j’ai attendu mes amis qui étaient en route dans le métro.

Histoire no. 4 :

En sortant du métro Guy Concordia une samedi soir avec mon petit copain pour aller rejoindre des amis, nous avons remarqué une vieille femme dans le métro avec des sacs d’épicerie dans les long escalier qui sont difficile à monter, même pour une personne en bonne forme physique. Elle semblait vraiment avoir de la misère mais personne ne s’est arrêter pour lui demandais si elle avait besoin d’aide. Au contraire, les gens accrochaient ses sacs d’épicerie sans y faire trop attention ou s’excuser. Nous lui avons offert notre aide et j’ai immédiatement vue la gratitude dans son visage et son soulagement. Elle nous a expliqué qu’elle avait un problème assez sérieux avec ses genoux et qu’elle attendait depuis 8 mois pour se faire opérer. Rendu sur la rue à l’extérieur, elle nous a offert un 5$ pour nous remercier mais nous l’avons refusé. C’était ridicule, ca nous avait littéralement prix 2 minutes de notre temps.

Histoire no. 5 :

Un couple se dispute au coin d’une rue. Les gens regarde, s’arrête même mais personne n’intervient. Leur conversation se transforme en cris et en insulte. Il commence à se gifler mais personne ne fait rien. L’homme avec qui la femme se querelle semble sur le point de vraiment perdre le control mais se retient juste à temps. La femme part en pleurs et l’homme quitte dans une autre direction. Personne n’est intervenu. Qu’est ce qu’il aurait fallu pour que quelqu’un fasse quelque chose au lieu de simplement regarder ?

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